Alice Phoebe Lou, pureté incarnée

Après deux premiers albums qui ont sonné comme des perles musicales, Alice Phoebe nous a fait le plaisir d’un troisième album ce 19 mars. Nous vous invitons à découvrir Glow, dans lequel elle partage sa vulnérabilité à travers une atmosphère intime.

 

Alice Phoebe Lou, pureté incarnée

Après une tournée internationale de trois ans avec Paper Castles, son album précédent, Alice Phoebe Lou a composé Glow. Inspiré par la solitude dûe à la pandémie, Glow est empreint d’amour, d’indépendance et de peine de cœur. La chanteuse compositrice sud-africaine se livre au travers de douze titres oscillant entre douceur et rythme effréné.
Avec cet album aérien d’une humilité sincère, la chanteuse de 28 ans vient apaiser la nouvelle du confinement #3 mais surtout, de la fermeture de l’Espace B.

L’enregistrement en analogique apporte beaucoup de chaleur à l’album et lui donne une touche naturelle. Cette spécificité appuie l’aspect émotif de Glow avec Alice Phoebe Lou qui nous offre, comme toujours, une voix absolument pure. Avec des ballades comme How to Get Out of Love, elle séduit ses auditeurs et leur permet, le temps d’un morceau, d’oublier leurs soucis. Lovesick et Lover / / Over the Moon sont des titres nuancés qui offrent deux visages de l’amour. 

Le morceau Heavy / / Light as Air me pousse à croire qu’Alice Phoebe Lou a profité de son confinement pour lire l’œuvre de Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être, et s’en inspire avec le personnage de Sabina qui poursuit une quête de légèreté et de liberté sentimentale et idéologique.

Dirty Mouth rompt avec le calme de l’album par son rythme. Ce manifeste contre le stéréotype de la Manic Pixie Dream Girl a une pointe punk qui agit comme un rappel : la guerrière Alice est toujours là.