Deuxième journée au TINALS

Chaleur et soleil sont au rendez-vous dès l’ouverture des portes du festival.
Nous, on commence avec Norma. On avait hâte de découvrir l’artiste sur scène, qui avait sorti son premier EP en novembre 2016, ‘Badlands‘.
Ce qui est intéressant, c’est la facilité avec laquelle l’artiste passe d’un registre à l’autre, sans pour autant nous perdre : de la balade (Lost and Found), au rap (avec le génial Girl in the City), jusqu’au rock (In the VolvoWork Til U Get It).
Norma a la musique dans le sang et sait casser les frontières des genres pour les fusionner.
L’artiste alterne chant, guitare et piano avec brio, sans se laisser distraire. Et ce même à défaut des problèmes de réglages sonores qui l’obligeront à recommencer l’un de ces morceaux. Géniale, on vous dit !
On regrette seulement que la chaleur si étouffante ait pu en décourager certains, car le show en valait vraiment la peine.

Direction maintenant la scène principale où se produit Johnny Mafia.

 

Deuxième journée au TINALS
© Mag Hardy – Johnny Mafia @TINALS Festival

 

Le groupe joue ‘ Michel, Michel, Michel‘, leur album sorti cette année, clin d’oeil à François Damiens et ses caméras cachées.
Le groupe est décalé, le son brut, fort, et les titres tous plus fous les uns les autres : de Kim Deal (chanson d’amour adressée à la chanteuse des Breeders), à Secret Story ou Sometimes 666. On le comprend rapidement, les jeunes gens sont là pour se défouler et s’amuser.

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© Mag Hardy – Johnny Mafia @TINALS Festival
Deuxième journée au TINALS
© Mag Hardy – Johnny Mafia @TINALS Festival

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec ça le live est très bon, tout comme les compositions, mélange de garage et de punk.
Une énergie vite transmise au public, qui après tout, vient affronter le soleil qui continue de taper.

Sur le coup des 22h, montent sur scène les quatre talentueux garçons de Hidden Charms.
Pour ceux qui ne les connaissent pas, nous avons au menu un cocktail composé de rock et de blues qui, sans aucun doute, vous évoqueront certains chefs d’œuvres des sixties ou les plus récents Black Keys et Arctic Monkeys (ces derniers étant une importante influence pour eux).
Le don de transformer une foule impatiente en un public certainement pas déçu mais exalté et entrainant, ils l’ont ! Cette énergie a suscité chez le public une telle excitation que certains n’ont pas hésité à les rejoindre sur scène !
C’est donc une atmosphère électrisante qu’ils créent avec les imposants et épatants : I Just Wanna Be Left Alone, Cannonball. Ou les super Love You Cause You’re There et Long way Down, avec un parfait contrôle des jeux de guitares, une batterie tempétueuse….
Ne surtout pas passer à côté d’eux, c’est à découvrir de toute urgence !!

Il y a déjà beaucoup de monde quand nous nous dirigeons vers la scène qui accueille le tant attendu Primal Scream.
On se faufile tant bien que mal, et là, c’est le ravissement. Bobby Gillespie apparaît sous une horde d’applaudissements.
Les fans sont en véritable communion avec lui, et ce dernier ne se prive d’ailleurs pas de jouer avec eux.

 

Deuxième journée au TINALS
© Mag Hardy – Bobby Gillespie de Primal Scream @TINALS Festival

 

Nous, nous ne tardons pas à retourner voir Johnny Mafia, parce que comme l’a si bien dit un festivalier “Ca, c’est du rock n’roll”.
Les sénonais jouaient sur le Patio, une scène plus intimiste, où s’enchainèrent pogos sur pogos.
Le public est véritablement déchaîné, et l’ont peut difficilement se frayer un chemin dans la foule sans se faire bousculer.
Un public qui était là pour voir le groupe, quand à côté jouaient des monstres tel que Primal Scream ou les branchés HMLTD.
Justement, HMLTD jouait sur la petite scène “Mosquito”.
Une soirée décidément très rock et qui avait de quoi surprendre ceux qui ne les connaissaient pas. Rien ne semblait pouvoir arrêter les londoniens au look déluré qui offraient une mise en scène aux allures théâtrales. Un spectacle fantaisiste et déjanté.

La foule ne tarde pas à se diriger vers la grande scène après le dernier morceau joué pour voir Thee Oh Sees, la tête d’affiche.
Ce n’était pas un public simplement venu admirer un groupe jouer, c’était un public vivant et transpirant la musique, reprenant chaque mot de John Dwyer et ne le quittant pas des yeux.

Pendant ce temps jouait à l’intérieur, Rocky, prometteuse signature de Labelgum (The Shoes, Woodkid…)

 

Deuxième journée au TINALS
© Mag Hardy – Rocky @TINALS Festival

 

Une performance remarquable, que l’on n’est certainement pas prêt d’oublier.
Les artistes, plus qu’heureux d’être sur scène, partagent leur folle énergie avec un public certes moins nombreux que sur la scène extérieure mais tout autant conquis.

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© Mag Hardy – Ines Kiko de Rocky @TINALS Festival

Inès Kiko, la chanteuse, visiblement très à l’aise sur scène, n’a pas de mal à entraîner le public pour le faire danser.
Une belle façon de clôturer cette deuxième soirée, en somme.