Los Nastys : Interview

Le 21 octobre dernier, nous étions fières de vous accueillir pour notre premier évènement à l’Espace B. Vous étiez nombreux et l’ambiance était chaleureuse, chaude et garage rock. Avant qu’ils passent aux choses sérieuses, nous avons eu le plaisir d’interviewer Los Nastys, ce quatuor maniant avec brio psychédélisme, punk, post punk et indie rock.

Leur passage sur scène était torride, chacun gardera un souvenir précis de cette atmosphère électrique avec laquelle ils nous ont fait vibrer.

Luis est guitariste et chanteur, il capte la foule avec fougue, sa folie nous transporte et on aime ça. Omar tient sa basse d’une souplesse ardente, Fran le deuxième guitariste manie la foule par sa nonchalance calculée, sa beauté apporte un brin de sensualité à l’ambiance déjà brûlante. Luli est à la batterie, elle envoute les spectateurs.

 

Los Nastys : Interview
Los Nastys – ©Lao Ségur – Espace B

 

Comment vous êtes-vous tous rencontrés ?

Luis
 : Aujourd’hui, Fran et moi sommes comme des frères, nous sommes cousins et nous avons grandis ensemble. Le groupe a commencé quand j’avais 16 ans, Fran en avait 20, il y avait deux autres musiciens avec nous.
Quand j’habitais à Madrid j’ai rencontré Omar dans un bar, et je lui ai dit que je jouais de la guitare avec mon frère, il m’a répondu qu’il jouait de la basse et m’a proposé que nous jouions ensemble.
Un autre ami est arrivé dans le groupe.
On connaissait Luli qui jouait avec d’autres groupes madrilènes, et on lui a proposé de venir avec nous en tournée au Mexique. Elle a accepté ! (Rires)

 

Quand vous jouiez dans d’autres groupes, c’était dans le même style musical ?

Luli : Oui, plus ou moins.

 

Et donc quelles sont vos influences ?

Luis: Au départ, on adorait the Libertines, the Strokes, the White Stripes et une multitude d’autres groupes. Puis, on a écouté des groupes comme The Black Lips et Ty Segall,  c’est à ce moment là qu’on a trouvé le style qui nous définit.

 

Tous ces groupes chantent en anglais, pourquoi avez-vous décidé de chanter en espagnol ?

Fran : L’espagnol est une très belle langue, et nous en sommes les ambassadeurs (rires).
Avec l’espagnol, on peut jouer ici, aux États-Unis et en Amérique latine.

 

Oui, ils peuvent vous comprendre.  Quand avez-vous commencé votre carrière, et enregistré votre premier album ? Comment votre carrière a évolué ?

Luis : Nous avons joué en première partie des Parrots, puis nous jouions souvent ensemble à Madrid. Nous avons enregistré notre premier EP en 2014, et puis un autre et enfin un album, et maintenant on tourne partout en Espagne.

 

Dans quels pays avez-vous déjà joué ? Dans des grandes villes ?

Luis et Luli : Espagne, Portugal, Angleterre, France, Mexique, US, Brésil, Colombie, Chili, Argentine.
Seulement dans des grandes villes et certaines capitales.

 

Et en France, comment se sont passés vos concerts ? Avez-vous apprécié d’y jouer ?

Luis : C’était dingue. Nous avons commencé à Bilbao, puis San Sebastian, Biarritz, Nantes, Lille, Paris, Strasbourg et Toulouse.

 

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Los Nastys – Espace B – 21/10/2017 ©Lao Ségur

 

Super. Êtes-vous influencés par la scène musicale espagnole car vous ne citez dans vos influences que des groupes américains et anglais ?

Fran : Je ne sais pas, nous sommes un peu influencés par des groupes espagnols des années 80, mais aujourd’hui, nos influences majeures viennent des Etats-Unis.

 

Avez-vous une anecdote marrante à raconter d’un concert ou d’une tournée ?
Des aventures ?

Luis : Je me souviens quand nous étions à Istanbul, Luli et Omar voulaient dormir. Avec Fran nous voulions sortir plus longtemps et on a rencontré un mec qui avait une clé spéciale pour ouvrir toutes les portes. On ouvrait toutes les portes et on s’amusait, et on s’est retrouvé dans un bar, où deux personnes se battaient, et quelqu’un a cassé le genou de Fran. On s’est retrouvé dans une ambulance, c’est là que nous avons réalisé qu’il était temps d’aller dormir (rires).

 

Quel était votre concert préféré ?

Luis : Peut-être à Madrid avec The Parrots.
Ou alors au Mexique, les gens sont tarés. On a fait un concert au Mexique, dans une ville qui s’appelle Puebla avec le groupe Together Pangea. Nous étions tous saouls, c’était très marrant.

 

J’ai vu que vous aviez fait un single avec Hinds, comment s’est-il déroulé ?

Luis et Luli : Nous étions amis il y a longtemps, puis elles ont commencé à jouer. Nous sommes restés amis et avons décidé de collaborer. Elles ont repris l’un de nos morceaux, Holograma. Puis nous avons discuté de différents projets à faire ensemble. Enfin, à notre tour nous avons repris un des leur morceau. Nous avons finis par faire un concert ensemble pour célébrer notre collab.

 

Et quels sont vos projets futurs ?

Luis : Nous allons prochainement retourner en studio pour travailler sur un nouvel album.